Astuces et habitat

« Les Français ne veulent plus de consommation jetable »

Un tiers des Français a réalisé des travaux de réhabilitation de leur logement

Malgré le contexte économique tendu, un Français sur trois a réalisé récemment des travaux d’amélioration ou de réhabilitation pour leur logement, selon une étude publiée par l’Union nationale des industries françaises de l’ameublement. Contrairement aux idées reçues, le prix n’est pas un critère dominant. Seule l’esthétique compte.
Se sentir bien chez soi serait-il seulement une question d’esthétisme ? Selon la dernière étude* réalisée par l’Unifa, 82 % des Français interrogés accordent une attention particulière à l’ameublement, l’équipement et la décoration de leur logement. Ainsi, malgré un contexte économique tendu, un tiers a engagé récemment des travaux d’amélioration ou de réhabilitation de leur logement.

« Pour chacun d’entre nous, la « maison » est un endroit protecteur par essence et de surcroît dans le contexte actuel un espace de ressourcement. De plus, l’aménagement intérieur reflète la personnalité des occupants et marque chaque étape de la vie. », explique Gérad Laizé, directeur général de VIA, l’association pour la valorisation de l’Innovation et de la Création dans l’aménagement et l’ameublement des espaces de vie qui a piloté l’étude. « A en juger par le succès des émissions de télévision traitant de décoration et du nombre de titres de magazines, c’est indéniable » : l’aménagement intérieur occupe davantage les Français qu’il y a dix ans, complète-t-il.
Un logement multi-styles
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le prix qui compte mais plutôt le design du produit. 83 % des personnes interrogées y accordent beaucoup d’attention. Ce critère ne se limite pas à une simple définition de style. Il va bien au delà en intégrant de multiples facteurs (sociétaux, culturels, environnementaux, fonctionnels), précise l’étude.

Le logement des Français est d’ailleurs loin d’être « monostyle », selon les auteurs de l’étude. En moyenne, dans chaque foyer, on retrouve 2,4 styles répartis dans différentes pièces du logement qu’ils soient utilisés seuls ou mixés. En revanche, des pièces comme l’entrée ou le bureau sont souvent dépourvues de style. Il faut ajouter que 26 % des Français déclarent ne pas avoir de style, souvent parce qu’ils n’arrivent pas à choisir et qu’ils ont besoin d’être mieux accompagnés lors de leurs investissements.

De nouveaux styles émergent sur le marché, notamment en lien avec les notions de développement durable, de nature, et de recyclage. « Les Français disent vouloir adopter un style sobre, épuré, d’influence ethnique où le bois fait son grand retour ainsi que les matériaux recyclés et bio services », détaille l’étude.
L’émergence de l’économie de partage
Ainsi, l’association VIA conseille aux distributeurs de développer une offre structurée autour d’ambiances afin de séduire les consommateurs. Il s’agit également de proposer aux clients un meilleur service pour les conseiller et les accompagner dans l’achat de leurs produits. Enfin, l’association les alerte sur l’importance de tenir compte de l’émergence de l’économie de partage.

« Les Français ne veulent plus de consommation jetable, impersonnelle. Ils plébiscitent les circuits de recyclage, d’échange, de consommation responsable… ce qui signifie, pour les distributeur, réfléchir à des offres différentes », expliquent les auteurs de l’étude.

Les industriels devront également replacer les produits qu’ils fabriquent en sitation dans l’espace, développer une politique de marque qui d’une part authentifie l’origine des produits, et d’autre part en garantie la qualité.

Enfin, il est nécessaire d’établir une relation gagnant/gagnant avec les distributeurs sur la base d’un service de proximité fondé sur la personnalisation des produits et la réduction des délais de livraison.

*Confié au cabinet d’études Sorgem, l’enquête est composée d’une étude quantitative réalisée en juillet 2014 auprès de 2 000 Français représentatifs de la population française et d’une étude qualitative réalisée auprès de 50 foyers pendant 7 jours. Cette étude s’est également nourrie de l’analyse de courants de création mondiaux menée par le VIA depuis 20 ans

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